Le cofondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, a proposé la création d’un marché à terme du gas on-chain sans confiance, afin de répondre au problème persistant de la volatilité des frais sur Ethereum. Dans un article publié récemment sur X, il explique que les utilisateurs et les développeurs s’interrogent sans cesse sur la maîtrise future des frais sur Ethereum. Il propose donc ce mécanisme, dont l’objectif est d’améliorer la prévisibilité des coûts en permettant de verrouiller à l’avance le prix du gas.
Buterin précise que le fonctionnement des contrats à terme sur le gas s’apparente à celui des marchés à terme traditionnels pour les matières premières : les utilisateurs peuvent acheter du gas à prix fixe pour une période future spécifiée, se couvrant ainsi contre un risque de hausse des frais. Il affirme que les utilisateurs pourront effectuer un “pré-paiement” du gas pour une utilisation ultérieure, ce qui leur permettra de mieux planifier leurs coûts lors de l’exécution de nombreuses transactions ou de l’exploitation d’une dApp, notamment à l’approche des pics de demande sur le réseau.
Ce système formerait alors un signal de base pour les frais futurs, généré par le marché, aidant les traders, développeurs et utilisateurs institutionnels à renforcer leur confiance opérationnelle. Il souligne : « Les gens pourront clairement connaître les frais de gas attendus à l’avenir et se couvrir contre une volatilité potentielle. »
Bien que le coût des transactions sur Ethereum ait récemment diminué, la volatilité reste notable. Selon Etherscan, les frais de gas pour un simple transfert s’élèvent actuellement à environ 0,474 gwei, soit environ 1 centime ; cependant, les opérations telles que les échanges de tokens ou les transactions NFT nécessitent toujours des frais plus élevés. Par ailleurs, d’après YCharts, le coût moyen des frais sur Ethereum en 2025 a frôlé 1 dollar, avec une fourchette annuelle comprise entre 0,18 et 2,60 dollars. Buterin espère que le marché à terme du gas deviendra un outil structurel pour gérer cette volatilité.
Parallèlement, le solde d’Ethereum sur les plateformes d’échange est tombé à son plus bas niveau historique, ne représentant plus que 8,7 % de l’offre en circulation. Depuis juillet, cette part a chuté de 43 %, reflétant la migration rapide de l’ETH vers le staking, le restaking, les protocoles L2, le staking DeFi et les portefeuilles d’auto-conservation à long terme. Selon les analystes, cela induit un environnement de liquidité extrêmement tendu pour l’ETH, susceptible de provoquer à l’avenir un squeeze de liquidité.
Le cabinet de recherche Milk Road indique qu’Ethereum entre dans “la période de raréfaction la plus extrême de son histoire”, avec un solde d’ETH sur les plateformes d’échange bien inférieur à celui du bitcoin, ce qui traduit une tendance à la décentralisation du marché Ethereum encore plus prononcée.
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Vitalik Buterin propose de lancer un marché à terme du gas on-chain afin d'améliorer la prévisibilité des frais sur Ethereum.
Le cofondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, a proposé la création d’un marché à terme du gas on-chain sans confiance, afin de répondre au problème persistant de la volatilité des frais sur Ethereum. Dans un article publié récemment sur X, il explique que les utilisateurs et les développeurs s’interrogent sans cesse sur la maîtrise future des frais sur Ethereum. Il propose donc ce mécanisme, dont l’objectif est d’améliorer la prévisibilité des coûts en permettant de verrouiller à l’avance le prix du gas.
Buterin précise que le fonctionnement des contrats à terme sur le gas s’apparente à celui des marchés à terme traditionnels pour les matières premières : les utilisateurs peuvent acheter du gas à prix fixe pour une période future spécifiée, se couvrant ainsi contre un risque de hausse des frais. Il affirme que les utilisateurs pourront effectuer un “pré-paiement” du gas pour une utilisation ultérieure, ce qui leur permettra de mieux planifier leurs coûts lors de l’exécution de nombreuses transactions ou de l’exploitation d’une dApp, notamment à l’approche des pics de demande sur le réseau.
Ce système formerait alors un signal de base pour les frais futurs, généré par le marché, aidant les traders, développeurs et utilisateurs institutionnels à renforcer leur confiance opérationnelle. Il souligne : « Les gens pourront clairement connaître les frais de gas attendus à l’avenir et se couvrir contre une volatilité potentielle. »
Bien que le coût des transactions sur Ethereum ait récemment diminué, la volatilité reste notable. Selon Etherscan, les frais de gas pour un simple transfert s’élèvent actuellement à environ 0,474 gwei, soit environ 1 centime ; cependant, les opérations telles que les échanges de tokens ou les transactions NFT nécessitent toujours des frais plus élevés. Par ailleurs, d’après YCharts, le coût moyen des frais sur Ethereum en 2025 a frôlé 1 dollar, avec une fourchette annuelle comprise entre 0,18 et 2,60 dollars. Buterin espère que le marché à terme du gas deviendra un outil structurel pour gérer cette volatilité.
Parallèlement, le solde d’Ethereum sur les plateformes d’échange est tombé à son plus bas niveau historique, ne représentant plus que 8,7 % de l’offre en circulation. Depuis juillet, cette part a chuté de 43 %, reflétant la migration rapide de l’ETH vers le staking, le restaking, les protocoles L2, le staking DeFi et les portefeuilles d’auto-conservation à long terme. Selon les analystes, cela induit un environnement de liquidité extrêmement tendu pour l’ETH, susceptible de provoquer à l’avenir un squeeze de liquidité.
Le cabinet de recherche Milk Road indique qu’Ethereum entre dans “la période de raréfaction la plus extrême de son histoire”, avec un solde d’ETH sur les plateformes d’échange bien inférieur à celui du bitcoin, ce qui traduit une tendance à la décentralisation du marché Ethereum encore plus prononcée.