Le paradoxe de l'accord de paix sur le pétrole : pourquoi les prix du brut sont en suspens

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Le brut WTI a subi une baisse vendredi, chutant de 1,59 % pour clôturer la semaine en baisse, avec l'essence suivant la même tendance à -1,62 %. Le coupable ? Les négociations de paix. Lorsque le président ukrainien Zelenskiy a laissé entendre qu'il coopérerait à un plan de paix entre les États-Unis et la Russie, les traders ont immédiatement dumpé leurs positions long, poussant le brut à des niveaux les plus bas depuis 4 semaines.

Mais voici le rebondissement : l'accord s'est effondré aussi rapidement. L'Ukraine et ses soutiens européens ont rejeté des points clés de la proposition, ce qui a fait rebondir les prix du pétrole depuis leurs pires niveaux. Bienvenue sur les marchés de l'énergie en 2025—le coup de fouet géopolitique inclus.

La vraie pression : le surplus d'offre de l'OPEP

Oubliant les pourparlers de paix un instant, les fondamentaux sont laids. L'OPEP vient de changer sa prévision pour le troisième trimestre, passant d'un déficit de 400 000 barils par jour à un excédent de 500 000 barils par jour. Pourquoi ? La production de schiste américain a dépassé les attentes ( maintenant fixée à 13,59 millions de barils par jour pour 2025), et les membres de l'OPEP eux-mêmes ont pompé plus de brut.

Pendant ce temps, l'AIE tire la sonnette d'alarme sur un excédent mondial record de 4,0 millions de bpd prévu pour 2026. L'OPEP+ a tenté de gérer les attentes en suspendant les augmentations de production au T1-2026, mais les dégâts sont faits—le marché sait que l'excédent arrive.

La crise des exportations de la Russie : le joker

Il y a une chose qui soutient les prix : la crise de raffinage de la Russie. L'Ukraine a systématiquement démantelé l'infrastructure pétrolière russe—éliminant 13-20 % de la capacité de raffinage d'ici octobre et paralysant 1,1 million b/j de production. Les nouvelles sanctions américaines et européennes sur les pétroliers et les compagnies pétrolières russes n'aident pas non plus.

Les données de Vortexa montrent que les exportations de pétrole russe ont chuté à 1,7 million de barils par jour à la mi-novembre—le plus bas en plus de 3 ans. Ce choc d'approvisionnement est littéralement la seule chose qui empêche le brut de s'effondrer davantage.

Vérification de la réalité de l'inventaire

Les inventaires de pétrole brut américains sont 5 % en dessous de la moyenne sur 5 ans, et les distillats sont en baisse de 6,9 %—étroits selon les normes historiques. Mais cela compte moins quand on a un excédent imminent. La production américaine a en fait diminué à 13,834 millions de barils par jour la semaine dernière après avoir atteint un niveau record la semaine précédente. Les forages pétroliers actifs restent faibles à 419, en forte baisse par rapport au pic de 627 en décembre 2022.

Le Verdict

Le brut est coincé dans un bras de fer : risque géopolitique (sanctions contre la Russie, saisies de pétroliers iraniens, tensions au Venezuela) contre une surabondance structurelle. À court terme, les mises à jour sur l'Ukraine et les sanctions dominent les gros titres. À long terme ? Le surplus l'emporte. N'attendez pas un marché pétrolier solide en 2026 à moins que quelque chose ne casse du côté de l'offre.

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