Aux États-Unis, le 18 décembre, heure de l’Est, Trump a signé un décret exécutif sur la politique spatiale et a lancé le programme de mission de création d’IA, combiné à un CPI inférieur aux attentes, ce qui a permis aux trois principaux indices boursiers américains de mettre fin à une série de quatre baisses consécutives et de clôturer en hausse, le Nasdaq s’envolant de 1,51 % en une seule journée, avec une explosion collective des valeurs technologiques et des semi-conducteurs.
Les marchés boursiers américains mettent fin à quatre jours de baisse et clôturent en hausse, l’optimisme du marché se renforce
(Source : Google Finance)
Le 18 décembre, heure de l’Est (jeudi), le Dow Jones et le S&P 500 ont mis fin à leur série de quatre baisses consécutives, les trois principaux indices américains clôturant en hausse. À la clôture, le Dow Jones a augmenté de 65,88 points, soit +0,14 % ; le Nasdaq a bondi de 313,04 points, soit +1,51 % ; le S&P 500 a gagné 53,33 points, soit +0,79 %.
Ce rebond a mis fin à une tendance de faiblesse prolongée du marché, indiquant un regain de confiance des investisseurs. La domination du Nasdaq montre que les valeurs technologiques redeviennent le centre d’intérêt des flux de capitaux, notamment sous l’impulsion de l’intelligence artificielle et du secteur des semi-conducteurs, avec une forte dynamique de rebond des actions de croissance.
Les analystes du marché soulignent que la hausse simultanée des trois indices, avec le Nasdaq en tête, reflète une nette reprise de l’appétit pour le risque. Après la panique suscitée par la position hawkish de la Fed sur la réduction des taux, les investisseurs réévaluent la résilience de l’économie américaine et le potentiel de croissance à long terme des valeurs technologiques.
Ce rebond intervient à un moment clé : avant Noël, le marché connaît souvent une « saison de Noël » où les investisseurs institutionnels ajustent leurs positions et sécurisent leurs gains annuels. Ce rebond vigoureux pourrait indiquer que le marché maintiendra une atmosphère relativement optimiste jusqu’à la fin de l’année.
CPI inférieur aux attentes, renforce la confiance du marché, la Fed active les options de vente
Le marché surveille de près le premier rapport CPI couvrant la période de paralysie du gouvernement américain. Les données montrent que l’IPC de novembre, non désaisonnalisé, a augmenté de 2,7 % en glissement annuel, bien en deçà des 3,1 % anticipés par le marché ; l’IPC de base non désaisonnalisé a progressé de 2,6 % par rapport à l’an dernier, ralentissant à son niveau le plus bas depuis 2021, contre une prévision de 3 %.
Ces données modérées, supérieures aux attentes, donnent un coup de pouce au marché. La potentielle inflation américaine a augmenté en novembre par rapport à l’an dernier, mais à un rythme de croissance le plus faible depuis début 2021, indiquant une atténuation continue des pressions inflationnistes.
Fundstrat, dans un rapport publié avant la diffusion des données jeudi, indique : « Des données CPI modérées confirmeront que la Fed reste concentrée sur la protection de l’emploi. Cela signifie que la « put » (option de vente) de la Fed est désormais en place. En d’autres termes, si la Fed craint un risque de récession, cela pourrait pousser le marché à la hausse. »
Ce raisonnement repose sur : lorsque l’inflation n’est plus une menace majeure, la Fed dispose de plus d’espace pour se concentrer sur la croissance économique et l’emploi. En cas de signes de ralentissement, la Fed pourra plus rapidement adopter une politique accommodante, offrant ainsi un filet de sécurité implicite au marché.
La baisse inattendue du CPI a également apaisé les inquiétudes du marché quant à une possible prolongation de taux élevés par la Fed jusqu’en 2025. Bien que la Fed ait adopté une posture hawkish lors de ses récentes réunions, l’évolution réelle de l’inflation sera déterminante pour la trajectoire future de la politique monétaire. Si l’inflation reste modérée, les anticipations de baisse des taux en 2025 pourraient se renforcer.
Trump impulsa la mission de création d’IA, 24 géants de la tech répondent en masse
24 entreprises de premier plan dans l’intelligence artificielle ont accepté de rejoindre le programme « Mission de création » du gouvernement fédéral américain, une initiative majeure du gouvernement Trump pour promouvoir l’IA dans la découverte scientifique et les projets énergétiques. OpenAI, Microsoft, Nvidia, Amazon Web Services et Google ont signé des protocoles d’accord avec le gouvernement, ayant des projets avec le département de l’énergie ou des laboratoires nationaux, ou exprimant leur volonté de participer.
Michael Kratsios, responsable du Bureau de la politique technologique de la Maison Blanche, déclare : « L’utilisation de l’IA de pointe pour la recherche scientifique augmentera la productivité des chercheurs américains. La « Mission de création » aidera les scientifiques américains à automatiser la conception d’expériences, accélérer les simulations et générer des modèles prédictifs, pour faire des avancées dans l’énergie et d’autres domaines. »
Le lancement de ce programme est particulièrement stratégique. Après le retour de Trump à la Maison Blanche, son gouvernement accélère clairement sa stratégie dans le domaine de l’IA. La « Mission de création » n’est pas seulement un projet de recherche, c’est aussi une démarche stratégique pour renforcer la position des États-Unis dans la compétition mondiale en IA.
Les grandes valeurs technologiques ont toutes progressé ce jour. Tesla a gagné plus de 3 %, Amazon et Facebook plus de 2 %, Google et Nvidia près de 2 %, Microsoft plus de 1 %, Apple 0,13 %. Ce mouvement collectif montre que le marché est optimiste quant à la politique de Trump en matière d’IA, estimant que le soutien gouvernemental apportera davantage d’opportunités de développement à ces entreprises.
Selon des sources, Amazon négocie un investissement de plus de 10 milliards de dollars dans OpenAI, tout en fournissant des puces Trainium et des ressources de calcul AWS. Cette initiative pourrait faire dépasser la valorisation d’OpenAI les 5000 milliards de dollars, tout en permettant à Amazon d’étendre sa présence dans le domaine de l’IA générative.
De plus, jeudi, des médias rapportent que Musk, lors d’une réunion avec l’ensemble du personnel de xAI à San Francisco la semaine dernière, a déclaré que si l’entreprise réussissait à traverser la période critique des deux à trois prochaines années, xAI surpasserait tous ses concurrents dans la course à l’IA. Cette déclaration ambitieuse reflète la forte compétition actuelle dans le secteur de l’IA.
Les semi-conducteurs en tête du marché : Micron dépasse les attentes, le secteur s’envole
Les actions de semi-conducteurs ont été le moteur principal de cette hausse. Micron a clôturé en hausse de plus de 10 %, devenant la plus forte hausse du S&P 500 ce jour-là. Ses derniers résultats financiers montrent une demande de mémoire vive très forte, dépassant largement les prévisions du premier trimestre.
Micron prévoit qu’en 2028, le marché total potentiel des mémoires à haute bande passante atteindra 1000 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuel composé de 40 %. La direction a également relevé ses prévisions d’investissements de 180 milliards à 200 milliards de dollars, témoignant d’une forte confiance dans la croissance future de la demande.
Les actions de semi-conducteurs ont toutes progressé : TSMC près de +3 %, ASML plus de +2 %, Western Digital plus de +1 %, Qualcomm plus de +1 %, Broadcom plus de +1 %, ARM en baisse de près de -1 %. Ce mouvement généralisé indique que le marché retrouve confiance dans le secteur des semi-conducteurs.
Morgan Stanley prévoit que les actions de semi-conducteurs resteront parmi les secteurs les plus performants du marché américain en 2024, avec un classement des « meilleures actions de semi-conducteurs pour 2026 », comprenant Nvidia, Broadcom et Astera Labs en tête. La publication de cette liste arrive à point nommé, offrant aux investisseurs une orientation claire pour leurs investissements.
Les résultats supérieurs aux attentes de Micron confirment que la demande en puces pour l’IA n’est pas une simple spéculation à court terme, mais une tendance de fond. La mémoire à haute bande passante (HBM), essentielle pour l’entraînement et l’inférence en IA, voit sa croissance dépasser largement celle de la DRAM et du NAND traditionnels, ouvrant de nouvelles perspectives pour des acteurs comme Micron.
Trump signe un décret sur la politique spatiale, objectif de retour sur la Lune en 2028
Le 18 décembre, la Maison Blanche a publié un communiqué indiquant que Trump a signé ce jour un décret établissant la vision de la politique spatiale « America First », afin de garantir que les États-Unis restent en tête dans l’exploration spatiale, la sécurité et le secteur commercial.
Ce décret exige que les États-Unis retournent sur la Lune d’ici 2028, et établissent une première infrastructure pour une station lunaire permanente d’ici 2030 ; il ordonne le déploiement de réacteurs nucléaires sur la Lune et en orbite. En modernisant les infrastructures de lancement et en développant des voies commerciales, il vise à remplacer la Station spatiale internationale d’ici 2030, tout en stimulant l’innovation et l’investissement privé.
La politique spatiale de Trump insiste sur la participation du secteur privé, ce qui constitue une grande opportunité pour SpaceX, Blue Origin et autres entreprises spatiales commerciales. Tesla a gagné plus de 3 % ce jour-là, en partie en anticipation du rôle clé que Musk et SpaceX pourraient jouer dans le programme spatial de Trump.
Ce décret demande au conseiller scientifique et technologique du président de coordonner la politique spatiale nationale, et aux agences fédérales de mettre en œuvre cette politique, notamment en simplifiant les processus d’achat, en appliquant des stratégies de sécurité spatiale, et en assurant la disponibilité des ressources humaines nécessaires pour atteindre ces objectifs.
Le lancement de cette politique spatiale montre que l’administration Trump avance simultanément dans plusieurs domaines de haute technologie. De l’IA à l’exploration lunaire, Trump cherche à renforcer la position des États-Unis dans ces secteurs clés par le biais de politiques gouvernementales. Cette stratégie de « nationalisme technologique » redessine le paysage industriel américain.
L’objectif de retourner sur la Lune en 2028 est très ambitieux. Cela implique qu’au cours du second mandat potentiel de Trump, cette mission historique sera accomplie. Ce calendrier précis offre une vision claire pour les entreprises de la chaîne d’approvisionnement, attirant potentiellement davantage de capitaux dans le secteur aérospatial.
D’un point de vue plus large, le décret signé par Trump ce jour, ainsi que le lancement du programme d’IA, forment un cadre stratégique complet : impulser la révolution de l’IA sur Terre tout en affirmant la domination américaine dans l’espace. Cette double stratégie répond à la fois à la compétition technologique actuelle et à la planification à long terme des intérêts stratégiques des États-Unis.
La réaction du marché est très positive, les investisseurs étant confiants dans ces initiatives. La hausse collective des valeurs technologiques et la performance forte des semi-conducteurs reflètent la conviction que ces politiques apporteront des bénéfices concrets. La baisse inattendue du CPI renforce cette dynamique, créant une fenêtre favorable de « politiques favorables + données économiques amicales ».
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Trump a signé ! Les actions américaines en forte hausse, le NASDAQ grimpe de 1,51 %, 24 géants de l'IA répondent à la mission de la création
Aux États-Unis, le 18 décembre, heure de l’Est, Trump a signé un décret exécutif sur la politique spatiale et a lancé le programme de mission de création d’IA, combiné à un CPI inférieur aux attentes, ce qui a permis aux trois principaux indices boursiers américains de mettre fin à une série de quatre baisses consécutives et de clôturer en hausse, le Nasdaq s’envolant de 1,51 % en une seule journée, avec une explosion collective des valeurs technologiques et des semi-conducteurs.
Les marchés boursiers américains mettent fin à quatre jours de baisse et clôturent en hausse, l’optimisme du marché se renforce
(Source : Google Finance)
Le 18 décembre, heure de l’Est (jeudi), le Dow Jones et le S&P 500 ont mis fin à leur série de quatre baisses consécutives, les trois principaux indices américains clôturant en hausse. À la clôture, le Dow Jones a augmenté de 65,88 points, soit +0,14 % ; le Nasdaq a bondi de 313,04 points, soit +1,51 % ; le S&P 500 a gagné 53,33 points, soit +0,79 %.
Ce rebond a mis fin à une tendance de faiblesse prolongée du marché, indiquant un regain de confiance des investisseurs. La domination du Nasdaq montre que les valeurs technologiques redeviennent le centre d’intérêt des flux de capitaux, notamment sous l’impulsion de l’intelligence artificielle et du secteur des semi-conducteurs, avec une forte dynamique de rebond des actions de croissance.
Les analystes du marché soulignent que la hausse simultanée des trois indices, avec le Nasdaq en tête, reflète une nette reprise de l’appétit pour le risque. Après la panique suscitée par la position hawkish de la Fed sur la réduction des taux, les investisseurs réévaluent la résilience de l’économie américaine et le potentiel de croissance à long terme des valeurs technologiques.
Ce rebond intervient à un moment clé : avant Noël, le marché connaît souvent une « saison de Noël » où les investisseurs institutionnels ajustent leurs positions et sécurisent leurs gains annuels. Ce rebond vigoureux pourrait indiquer que le marché maintiendra une atmosphère relativement optimiste jusqu’à la fin de l’année.
CPI inférieur aux attentes, renforce la confiance du marché, la Fed active les options de vente
Le marché surveille de près le premier rapport CPI couvrant la période de paralysie du gouvernement américain. Les données montrent que l’IPC de novembre, non désaisonnalisé, a augmenté de 2,7 % en glissement annuel, bien en deçà des 3,1 % anticipés par le marché ; l’IPC de base non désaisonnalisé a progressé de 2,6 % par rapport à l’an dernier, ralentissant à son niveau le plus bas depuis 2021, contre une prévision de 3 %.
Ces données modérées, supérieures aux attentes, donnent un coup de pouce au marché. La potentielle inflation américaine a augmenté en novembre par rapport à l’an dernier, mais à un rythme de croissance le plus faible depuis début 2021, indiquant une atténuation continue des pressions inflationnistes.
Fundstrat, dans un rapport publié avant la diffusion des données jeudi, indique : « Des données CPI modérées confirmeront que la Fed reste concentrée sur la protection de l’emploi. Cela signifie que la « put » (option de vente) de la Fed est désormais en place. En d’autres termes, si la Fed craint un risque de récession, cela pourrait pousser le marché à la hausse. »
Ce raisonnement repose sur : lorsque l’inflation n’est plus une menace majeure, la Fed dispose de plus d’espace pour se concentrer sur la croissance économique et l’emploi. En cas de signes de ralentissement, la Fed pourra plus rapidement adopter une politique accommodante, offrant ainsi un filet de sécurité implicite au marché.
La baisse inattendue du CPI a également apaisé les inquiétudes du marché quant à une possible prolongation de taux élevés par la Fed jusqu’en 2025. Bien que la Fed ait adopté une posture hawkish lors de ses récentes réunions, l’évolution réelle de l’inflation sera déterminante pour la trajectoire future de la politique monétaire. Si l’inflation reste modérée, les anticipations de baisse des taux en 2025 pourraient se renforcer.
Trump impulsa la mission de création d’IA, 24 géants de la tech répondent en masse
24 entreprises de premier plan dans l’intelligence artificielle ont accepté de rejoindre le programme « Mission de création » du gouvernement fédéral américain, une initiative majeure du gouvernement Trump pour promouvoir l’IA dans la découverte scientifique et les projets énergétiques. OpenAI, Microsoft, Nvidia, Amazon Web Services et Google ont signé des protocoles d’accord avec le gouvernement, ayant des projets avec le département de l’énergie ou des laboratoires nationaux, ou exprimant leur volonté de participer.
Michael Kratsios, responsable du Bureau de la politique technologique de la Maison Blanche, déclare : « L’utilisation de l’IA de pointe pour la recherche scientifique augmentera la productivité des chercheurs américains. La « Mission de création » aidera les scientifiques américains à automatiser la conception d’expériences, accélérer les simulations et générer des modèles prédictifs, pour faire des avancées dans l’énergie et d’autres domaines. »
Le lancement de ce programme est particulièrement stratégique. Après le retour de Trump à la Maison Blanche, son gouvernement accélère clairement sa stratégie dans le domaine de l’IA. La « Mission de création » n’est pas seulement un projet de recherche, c’est aussi une démarche stratégique pour renforcer la position des États-Unis dans la compétition mondiale en IA.
Les grandes valeurs technologiques ont toutes progressé ce jour. Tesla a gagné plus de 3 %, Amazon et Facebook plus de 2 %, Google et Nvidia près de 2 %, Microsoft plus de 1 %, Apple 0,13 %. Ce mouvement collectif montre que le marché est optimiste quant à la politique de Trump en matière d’IA, estimant que le soutien gouvernemental apportera davantage d’opportunités de développement à ces entreprises.
Selon des sources, Amazon négocie un investissement de plus de 10 milliards de dollars dans OpenAI, tout en fournissant des puces Trainium et des ressources de calcul AWS. Cette initiative pourrait faire dépasser la valorisation d’OpenAI les 5000 milliards de dollars, tout en permettant à Amazon d’étendre sa présence dans le domaine de l’IA générative.
De plus, jeudi, des médias rapportent que Musk, lors d’une réunion avec l’ensemble du personnel de xAI à San Francisco la semaine dernière, a déclaré que si l’entreprise réussissait à traverser la période critique des deux à trois prochaines années, xAI surpasserait tous ses concurrents dans la course à l’IA. Cette déclaration ambitieuse reflète la forte compétition actuelle dans le secteur de l’IA.
Les semi-conducteurs en tête du marché : Micron dépasse les attentes, le secteur s’envole
Les actions de semi-conducteurs ont été le moteur principal de cette hausse. Micron a clôturé en hausse de plus de 10 %, devenant la plus forte hausse du S&P 500 ce jour-là. Ses derniers résultats financiers montrent une demande de mémoire vive très forte, dépassant largement les prévisions du premier trimestre.
Micron prévoit qu’en 2028, le marché total potentiel des mémoires à haute bande passante atteindra 1000 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuel composé de 40 %. La direction a également relevé ses prévisions d’investissements de 180 milliards à 200 milliards de dollars, témoignant d’une forte confiance dans la croissance future de la demande.
Les actions de semi-conducteurs ont toutes progressé : TSMC près de +3 %, ASML plus de +2 %, Western Digital plus de +1 %, Qualcomm plus de +1 %, Broadcom plus de +1 %, ARM en baisse de près de -1 %. Ce mouvement généralisé indique que le marché retrouve confiance dans le secteur des semi-conducteurs.
Morgan Stanley prévoit que les actions de semi-conducteurs resteront parmi les secteurs les plus performants du marché américain en 2024, avec un classement des « meilleures actions de semi-conducteurs pour 2026 », comprenant Nvidia, Broadcom et Astera Labs en tête. La publication de cette liste arrive à point nommé, offrant aux investisseurs une orientation claire pour leurs investissements.
Les résultats supérieurs aux attentes de Micron confirment que la demande en puces pour l’IA n’est pas une simple spéculation à court terme, mais une tendance de fond. La mémoire à haute bande passante (HBM), essentielle pour l’entraînement et l’inférence en IA, voit sa croissance dépasser largement celle de la DRAM et du NAND traditionnels, ouvrant de nouvelles perspectives pour des acteurs comme Micron.
Trump signe un décret sur la politique spatiale, objectif de retour sur la Lune en 2028
Le 18 décembre, la Maison Blanche a publié un communiqué indiquant que Trump a signé ce jour un décret établissant la vision de la politique spatiale « America First », afin de garantir que les États-Unis restent en tête dans l’exploration spatiale, la sécurité et le secteur commercial.
Ce décret exige que les États-Unis retournent sur la Lune d’ici 2028, et établissent une première infrastructure pour une station lunaire permanente d’ici 2030 ; il ordonne le déploiement de réacteurs nucléaires sur la Lune et en orbite. En modernisant les infrastructures de lancement et en développant des voies commerciales, il vise à remplacer la Station spatiale internationale d’ici 2030, tout en stimulant l’innovation et l’investissement privé.
La politique spatiale de Trump insiste sur la participation du secteur privé, ce qui constitue une grande opportunité pour SpaceX, Blue Origin et autres entreprises spatiales commerciales. Tesla a gagné plus de 3 % ce jour-là, en partie en anticipation du rôle clé que Musk et SpaceX pourraient jouer dans le programme spatial de Trump.
Ce décret demande au conseiller scientifique et technologique du président de coordonner la politique spatiale nationale, et aux agences fédérales de mettre en œuvre cette politique, notamment en simplifiant les processus d’achat, en appliquant des stratégies de sécurité spatiale, et en assurant la disponibilité des ressources humaines nécessaires pour atteindre ces objectifs.
Le lancement de cette politique spatiale montre que l’administration Trump avance simultanément dans plusieurs domaines de haute technologie. De l’IA à l’exploration lunaire, Trump cherche à renforcer la position des États-Unis dans ces secteurs clés par le biais de politiques gouvernementales. Cette stratégie de « nationalisme technologique » redessine le paysage industriel américain.
L’objectif de retourner sur la Lune en 2028 est très ambitieux. Cela implique qu’au cours du second mandat potentiel de Trump, cette mission historique sera accomplie. Ce calendrier précis offre une vision claire pour les entreprises de la chaîne d’approvisionnement, attirant potentiellement davantage de capitaux dans le secteur aérospatial.
D’un point de vue plus large, le décret signé par Trump ce jour, ainsi que le lancement du programme d’IA, forment un cadre stratégique complet : impulser la révolution de l’IA sur Terre tout en affirmant la domination américaine dans l’espace. Cette double stratégie répond à la fois à la compétition technologique actuelle et à la planification à long terme des intérêts stratégiques des États-Unis.
La réaction du marché est très positive, les investisseurs étant confiants dans ces initiatives. La hausse collective des valeurs technologiques et la performance forte des semi-conducteurs reflètent la conviction que ces politiques apporteront des bénéfices concrets. La baisse inattendue du CPI renforce cette dynamique, créant une fenêtre favorable de « politiques favorables + données économiques amicales ».