Le mythe du « Suis ta passion » : pourquoi le salariat peut être ton choix le plus intelligent ?
- L’animateur du célèbre podcast The Diary Of A CEO @StevenBartlett a publié un article choc sur LinkedIn à propos de l’entrepreneuriat lors de l’entretien d’embauche. Voici un résumé adapté de ses propos : - Cela peut sembler choquant, et peut-être inattendu venant d’un entrepreneur comme moi… Mais la vérité, c’est qu’à notre époque, nous avons beaucoup trop « vendu » l’idée de l’entrepreneuriat, tout en sous-estimant énormément l’importance de la « conscience de soi ».
La vérité qui dérange, que beaucoup refusent d’admettre, c’est que la grande majorité des gens trouveront leur bonheur et leur stabilité dans un emploi prestigieux et un bon salaire, bien plus que dans l’enfer des startups.
Mais le vacarme des réseaux sociaux continue de pousser toute une génération vers une vie qui ne leur correspond pas, et qu’ils ne désirent pas vraiment.
Les entrepreneurs – moi y compris – récoltons beaucoup de likes et d’abonnés quand nous crions aux gens : « Quitte ton job et poursuis tes rêves ! »
Mais voici le contexte manquant que nous omettons toujours de l’équation 👇 - L’envers du décor L’entrepreneuriat peut être extrêmement ennuyeux. Tu devras faire des choses qui ne t’apportent aucun plaisir. Tu seras confronté quotidiennement à des problèmes majeurs, complexes et stressants…
Et cela inclut les jours fériés, les fêtes et tout moment de repos. Cela durera des années.
Et si tu as la « chance » de réussir ? Les problèmes ne font que grandir, jamais l’inverse. - Le mirage du « patron » Tu ne fuis pas un manager pour devenir libre. En réalité, tu en auras des centaines : Chaque client, Chaque investisseur, Chaque employé deviendra ton superviseur. Tu leur devras des comptes 24h/24, 7j/7.
Tu travailleras souvent trois fois plus d’heures que maintenant, tu subiras dix fois plus de pression psychologique, pour une probabilité infime d’obtenir un vrai succès.
Les chiffres sont sans appel : Une étude récente a révélé que 87,7 % des fondateurs souffrent de problèmes de santé mentale. Ce n’est pas un bug du système (Bug), c’est une caractéristique fondamentale de l’entrepreneuriat (Feature). - La facture du succès
- Tu verras moins tes enfants et ta famille. - Tu gagneras moins d’argent (pendant des années, voire toujours). - Tu te paieras en dernier, et le moins possible. - Tu auras énormément de mal à « débrancher » ton cerveau du travail. Ton téléphone deviendra ta cellule d’isolement.
Et l’ironie cruelle, c’est que : Si tu réussis, les choses deviennent plus difficiles encore.
Plus d’argent = plus de complexité. Plus de croissance = plus d’inquiétude. Plus de réussite = plus de personnes qui dépendent de toi.
- Le plus grand piège Dans la vie, quand tu suis le « mode d’emploi » ou le manuel d’un autre, tu risques de gagner des récompenses qui ne t’appartiennent pas. Tu remportes leurs batailles, pas les tiennes.
Tout ce que je dis ici : sois conscient et précis dans tes choix.
Je ne suis pas contre l’entrepreneuriat, je suis pour la conscience de soi. - Qu’est-ce que la « vraie richesse » alors ? La vraie richesse, c’est : ✅ Savoir quelle « partie » on veut jouer, et pourquoi. ✅ Avoir le courage de refuser de jouer selon les règles et les jeux des autres. ✅ Comprendre en profondeur ses véritables forces et faiblesses. ✅ Concevoir sa vie en accord avec cette nature, et non contre elle.
Le bonheur ne se trouve pas dans l’organigramme, ni dans les posts clinquants sur les réseaux sociaux. Le bonheur se trouve dans l’alignement (Alignment). Construire une vie qui ressemble à ta vérité. - Pourquoi faire tout cela alors ? Cela soulève une question logique : pourquoi ai-je moi-même choisi cette voie ? Pour être honnête… La réponse, c’est : je ne sais pas vraiment.
C’est peut-être un mélange d’anciens traumatismes, de mon incapacité totale à m’adapter à des structures classiques comme l’école ou les emplois normaux (d’où j’ai été licencié à plusieurs reprises), de mon cerveau hyperactif et distrait (TDAH), qui fait que 14h de travail paraissent comme 7 minutes, et peut-être quelques problèmes d’estime de soi depuis l’enfance.
Quelle que soit la raison, « c’est moi », et c’est ce qui me convient. C’est de cette façon étrange que je trouve mon bonheur et mon accomplissement.
Pour quelqu’un qui n’est pas « moi », ce style de vie pourrait sembler être une torture. Et pour moi, leur vie stable pourrait ressembler à une torture.
C’est là toute la sagesse… Quand tu construis une vie qui te donne l’impression d’être « chez toi », il est tout à fait normal qu’elle ressemble à l’enfer pour les invités ou les passants.
Sache qui tu es… et ce qui ne te convient pas.
Partage-nous ton avis… Penses-tu que la pression des réseaux sociaux a déformé la notion du job stable ?
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Le mythe du « Suis ta passion » : pourquoi le salariat peut être ton choix le plus intelligent ?
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L’animateur du célèbre podcast The Diary Of A CEO
@StevenBartlett
a publié un article choc sur LinkedIn à propos de l’entrepreneuriat lors de l’entretien d’embauche. Voici un résumé adapté de ses propos :
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Cela peut sembler choquant, et peut-être inattendu venant d’un entrepreneur comme moi…
Mais la vérité, c’est qu’à notre époque, nous avons beaucoup trop « vendu » l’idée de l’entrepreneuriat, tout en sous-estimant énormément l’importance de la « conscience de soi ».
La vérité qui dérange, que beaucoup refusent d’admettre, c’est que la grande majorité des gens trouveront leur bonheur et leur stabilité dans un emploi prestigieux et un bon salaire, bien plus que dans l’enfer des startups.
Mais le vacarme des réseaux sociaux continue de pousser toute une génération vers une vie qui ne leur correspond pas, et qu’ils ne désirent pas vraiment.
Les entrepreneurs – moi y compris – récoltons beaucoup de likes et d’abonnés quand nous crions aux gens : « Quitte ton job et poursuis tes rêves ! »
Mais voici le contexte manquant que nous omettons toujours de l’équation 👇
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L’envers du décor
L’entrepreneuriat peut être extrêmement ennuyeux.
Tu devras faire des choses qui ne t’apportent aucun plaisir.
Tu seras confronté quotidiennement à des problèmes majeurs, complexes et stressants…
Et cela inclut les jours fériés, les fêtes et tout moment de repos. Cela durera des années.
Et si tu as la « chance » de réussir ? Les problèmes ne font que grandir, jamais l’inverse.
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Le mirage du « patron »
Tu ne fuis pas un manager pour devenir libre.
En réalité, tu en auras des centaines :
Chaque client,
Chaque investisseur,
Chaque employé deviendra ton superviseur.
Tu leur devras des comptes 24h/24, 7j/7.
Tu travailleras souvent trois fois plus d’heures que maintenant, tu subiras dix fois plus de pression psychologique, pour une probabilité infime d’obtenir un vrai succès.
Les chiffres sont sans appel :
Une étude récente a révélé que 87,7 % des fondateurs souffrent de problèmes de santé mentale.
Ce n’est pas un bug du système (Bug), c’est une caractéristique fondamentale de l’entrepreneuriat (Feature).
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La facture du succès
- Tu verras moins tes enfants et ta famille.
- Tu gagneras moins d’argent (pendant des années, voire toujours).
- Tu te paieras en dernier, et le moins possible.
- Tu auras énormément de mal à « débrancher » ton cerveau du travail. Ton téléphone deviendra ta cellule d’isolement.
Et l’ironie cruelle, c’est que :
Si tu réussis, les choses deviennent plus difficiles encore.
Plus d’argent = plus de complexité.
Plus de croissance = plus d’inquiétude.
Plus de réussite = plus de personnes qui dépendent de toi.
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Le plus grand piège
Dans la vie, quand tu suis le « mode d’emploi » ou le manuel d’un autre, tu risques de gagner des récompenses qui ne t’appartiennent pas.
Tu remportes leurs batailles, pas les tiennes.
Tout ce que je dis ici : sois conscient et précis dans tes choix.
Je ne suis pas contre l’entrepreneuriat, je suis pour la conscience de soi.
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Qu’est-ce que la « vraie richesse » alors ?
La vraie richesse, c’est :
✅ Savoir quelle « partie » on veut jouer, et pourquoi.
✅ Avoir le courage de refuser de jouer selon les règles et les jeux des autres.
✅ Comprendre en profondeur ses véritables forces et faiblesses.
✅ Concevoir sa vie en accord avec cette nature, et non contre elle.
Le bonheur ne se trouve pas dans l’organigramme, ni dans les posts clinquants sur les réseaux sociaux. Le bonheur se trouve dans l’alignement (Alignment).
Construire une vie qui ressemble à ta vérité.
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Pourquoi faire tout cela alors ?
Cela soulève une question logique : pourquoi ai-je moi-même choisi cette voie ?
Pour être honnête…
La réponse, c’est : je ne sais pas vraiment.
C’est peut-être un mélange d’anciens traumatismes,
de mon incapacité totale à m’adapter à des structures classiques comme l’école ou les emplois normaux (d’où j’ai été licencié à plusieurs reprises),
de mon cerveau hyperactif et distrait (TDAH), qui fait que 14h de travail paraissent comme 7 minutes,
et peut-être quelques problèmes d’estime de soi depuis l’enfance.
Quelle que soit la raison, « c’est moi », et c’est ce qui me convient. C’est de cette façon étrange que je trouve mon bonheur et mon accomplissement.
Pour quelqu’un qui n’est pas « moi », ce style de vie pourrait sembler être une torture. Et pour moi, leur vie stable pourrait ressembler à une torture.
C’est là toute la sagesse… Quand tu construis une vie qui te donne l’impression d’être « chez toi », il est tout à fait normal qu’elle ressemble à l’enfer pour les invités ou les passants.
Sache qui tu es… et ce qui ne te convient pas.
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Penses-tu que la pression des réseaux sociaux a déformé la notion du job stable ?
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