Il y a cet économiste dont tout le monde à Silicon Valley ne cesse de parler. Sa soif de comprendre les systèmes, les marchés et le comportement humain a fait de lui une légende dans les cercles technologiques. Mais voici la question qui revient sans cesse dans les conversations : cette appétit insatiable pour la connaissance a-t-il encore de l'importance alors que l'IA peut traiter l'information plus rapidement que n'importe quel esprit humain ?
Nous vivons une période étrange. Les modèles d'apprentissage automatique dévorent des ensembles de données qu'il faudrait des vies entières à des économistes pour analyser. Ils détectent des schémas invisibles aux méthodes de recherche traditionnelles. Certains soutiennent que la puissance de calcul brute remplace la réflexion approfondie. D'autres pensent que l'intuition humaine et la compréhension du contexte ne peuvent pas être reproduites par des algorithmes, aussi sophistiqués soient-ils.
La véritable tension ne porte pas sur la question de savoir si l'IA est puissante. Évidemment, elle l'est. La question est de savoir si l'approche traditionnelle de l'économiste—se demander pourquoi, construire des cadres, remettre en question les hypothèses—devient obsolète ou plus cruciale que jamais. Lorsque les machines optimisent pour obtenir des réponses, qui est responsable de poser les bonnes questions ?
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MidnightGenesis
· Il y a 13h
Les données on-chain montrent que la clé du problème ne réside pas dans la puissance de calcul, mais dans la façon dont la fonction d'objectif d'optimisation est définie par celui qui la détermine. Même une IA très rapide ne fait que fonctionner dans un cadre existant, ce cadre doit être remis en question par l'humain.
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FarmHopper
· 12-08 06:50
Ha, ça fait longtemps que je réfléchis à cette question... Même si l’IA est rapide, elle ne pourra jamais répondre au "pourquoi", elle saura juste te dire "ce que c’est", vraiment.
L’IA consomme des données à une vitesse fulgurante, mais qui va lui dire quelles données elle doit consommer... C’est ça le vrai enjeu, non ?
La réflexion profonde, ça ne peut pas être délégué à des machines, sinon on serait tous au chômage, hein.
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AirdropCollector
· 12-08 06:47
L’IA, aussi rapide soit-elle, a besoin qu’on lui pose les bonnes questions, sinon c’est de l’optimisation à l’aveugle… Si ce gars-là a du succès, c’est qu’il y a une raison : avoir des données sans une pensée structurée, c’est du garbage in, garbage out.
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OffchainWinner
· 12-08 06:37
Non, franchement, même si l’IA est rapide, il faut quand même quelqu’un pour lui dire quelles questions poser, c’est ça le vrai enjeu…
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EthMaximalist
· 12-08 06:34
Aussi puissante que soit l'IA, elle ne peut que trouver des réponses, pas des questions... C'est là toute la valeur des économistes, non ?
Il y a cet économiste dont tout le monde à Silicon Valley ne cesse de parler. Sa soif de comprendre les systèmes, les marchés et le comportement humain a fait de lui une légende dans les cercles technologiques. Mais voici la question qui revient sans cesse dans les conversations : cette appétit insatiable pour la connaissance a-t-il encore de l'importance alors que l'IA peut traiter l'information plus rapidement que n'importe quel esprit humain ?
Nous vivons une période étrange. Les modèles d'apprentissage automatique dévorent des ensembles de données qu'il faudrait des vies entières à des économistes pour analyser. Ils détectent des schémas invisibles aux méthodes de recherche traditionnelles. Certains soutiennent que la puissance de calcul brute remplace la réflexion approfondie. D'autres pensent que l'intuition humaine et la compréhension du contexte ne peuvent pas être reproduites par des algorithmes, aussi sophistiqués soient-ils.
La véritable tension ne porte pas sur la question de savoir si l'IA est puissante. Évidemment, elle l'est. La question est de savoir si l'approche traditionnelle de l'économiste—se demander pourquoi, construire des cadres, remettre en question les hypothèses—devient obsolète ou plus cruciale que jamais. Lorsque les machines optimisent pour obtenir des réponses, qui est responsable de poser les bonnes questions ?