Le marché est un peu schizophrène en ce moment : d’un côté, il parie sur une hausse des taux par la Banque du Japon en décembre, de l’autre, il fantasme sur un nouveau président de la Fed qui serait plus accommodant. Résultat : les taux de change explosent en premier, les taux d’intérêt frémissent à leur tour, et les actifs risqués tremblent sur le côté.
Commençons par le Japon. La banque centrale a déclaré qu’elle « évaluerait les avantages et les inconvénients d’une hausse des taux lors de la réunion de décembre », et avec toutes sortes de sources, c’est quasiment un secret de Polichinelle. Mais attention, un secret de Polichinelle ≠ gravé dans le marbre.
Ces deux notions sont très différentes. Un secret de Polichinelle signifie que le choc principal provient de l’écart d’anticipation, et non d’une attaque surprise. Quand la chaussure tombe vraiment, le marché l’a déjà digéré.
Jetons maintenant un œil aux États-Unis.
Récemment, les traders s’amusent à « deviner qui sera le prochain président de la Fed ». Reuters va même jusqu’à parler de « président fantôme » pour désigner ceux qui influencent les anticipations à l’avance. En d’autres termes : la trajectoire des taux dépend non seulement des données, mais aussi de « qui aura le dernier mot à l’avenir ».
Quel est le plus grand risque de ce genre de trading ? C’est qu’une fois les attentes poussées à l’extrême, une simple déclaration officielle suffit à tout remettre en cause.
Conclusion ? Si la Banque du Japon relève effectivement ses taux en décembre, ce serait plutôt une « revalorisation discutée depuis longtemps », et il n’y aurait pas forcément de crise de liquidité comme l’an dernier.
Le vrai danger, c’est que lorsque tout le monde intègre un « scénario inévitable » dans ses positions, au moindre changement de ton de la banque centrale, la volatilité explose d’elle-même sous l’effet du levier.
Quant aux rumeurs sur la « démission de Powell » ? À traiter comme du bruit de fond — ne laissez pas le bruit guider vos positions.
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MissingSats
· Il y a 5m
Pour être honnête, en ce moment le marché ne fait que parier sur les anticipations : celui qui cligne des yeux en premier a perdu.
L'écart d'anticipation est le vrai tueur, ne te laisse pas avoir par le bruit.
Une annonce claire du Japon ne veut pas dire que c'est gravé dans le marbre, il y a une grande différence.
Dès que l'effet de levier change de direction, ça explose direct, on l’a déjà tous vu.
Rumeurs sur Powell ? Juste du bruit, ne suis pas le mouvement.
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MysteryBoxBuster
· 12-07 04:52
Cartes sur table ne signifie pas que c'est gravé dans le marbre, il faut s'en souvenir, sinon ta position finira tôt ou tard par être ruinée par le bruit.
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CryptoDouble-O-Seven
· 12-07 04:49
Montrer ses cartes ne veut pas dire que la décision est prise, c'est un point trop crucial, beaucoup en ont déjà fait les frais.
Le bruit ne doit pas dicter la taille de ta position, cette phrase fait mal.
Le marché, c’est ça : tu essaies de deviner et tu tombes dans les pièges.
Quand les attentes sont déjà épuisées, c’est là que la correction fait peur.
La Banque du Japon a déjà dévoilé son jeu, il ne reste plus qu’à voir si la décision tombera.
Le levier, c’est ce qui craint le plus un changement de discours, là c’est la vraie explosion.
Plutôt que de deviner qui sera le nouveau président, il vaut mieux protéger sa propre position.
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StablecoinEnjoyer
· 12-07 04:39
Montrer ses cartes ne veut pas dire que c’est verrouillé, beaucoup de gens ne comprennent toujours pas ça, et au moindre retournement, ils se font liquider.
D’ailleurs, il suffit que la banque centrale change de ton pour que l’effet de levier explose tout seul, la leçon de l’an dernier n’a pas encore été vraiment assimilée.
Trop de bruit : démission de Powell, hausse des taux au Japon… ça embrouille l’esprit, mieux vaut rester sur le spot.
Le vrai tueur, c’est l’écart par rapport aux attentes ; tout ce qui aurait dû être intégré l’est encore à peine…
C’est toujours le taux de change qui saute en premier, ce scénario se répète chaque année, mais le plus important, c’est de ne pas se faire avoir par les histoires du président fantôme.
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ChainSpy
· 12-07 04:30
Une carte visible ne signifie pas une certitude, il faut bien réfléchir à cette logique.
En clair, cette situation revient à dire que le levier parie sur la psychologie des banques centrales.
L’histoire de Powell, il suffit de l’écouter sans plus, il ne faut pas vraiment prendre le bruit pour un signal de trading.
Avec autant d’écarts d’anticipation sur le marché, il suffit d’un petit mouvement pour que tout explose.
Quand la nouvelle tombe, le marché l’a déjà digérée ; ce qui fait vraiment peur, ce sont ces "revirements soudains".
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SeeYouInFourYears
· 12-07 04:28
Montrer ses cartes ne veut pas dire que c’est gravé dans le marbre, cette fois-ci je trouve qu’il y a surtout du bruit.
Quand l’effet de levier se retourne, c’est l’explosion assurée, bien fait.
Si tu mets tes attentes dans ta position, tu n’as plus qu’à attendre de te faire gifler par le marché.
Un changement de ton, et c’est les petits porteurs qui se font tondre.
Rumeurs sur Powell ? Laisse tomber, c’est du vent.
Le marché est sacrément schizophrène.
Le jeu de deviner ce que pense le patron, j’en peux plus.
J’ai toujours pas digéré le crush de liquidité de cette année-là.
Le Japon, cette fois, c’est juste un réajustement des prix, rien de nouveau.
C’est l’écart avec les attentes qui tue vraiment, pas les attaques surprises.
Le marché est un peu schizophrène en ce moment : d’un côté, il parie sur une hausse des taux par la Banque du Japon en décembre, de l’autre, il fantasme sur un nouveau président de la Fed qui serait plus accommodant. Résultat : les taux de change explosent en premier, les taux d’intérêt frémissent à leur tour, et les actifs risqués tremblent sur le côté.
Commençons par le Japon. La banque centrale a déclaré qu’elle « évaluerait les avantages et les inconvénients d’une hausse des taux lors de la réunion de décembre », et avec toutes sortes de sources, c’est quasiment un secret de Polichinelle. Mais attention, un secret de Polichinelle ≠ gravé dans le marbre.
Ces deux notions sont très différentes. Un secret de Polichinelle signifie que le choc principal provient de l’écart d’anticipation, et non d’une attaque surprise. Quand la chaussure tombe vraiment, le marché l’a déjà digéré.
Jetons maintenant un œil aux États-Unis.
Récemment, les traders s’amusent à « deviner qui sera le prochain président de la Fed ». Reuters va même jusqu’à parler de « président fantôme » pour désigner ceux qui influencent les anticipations à l’avance. En d’autres termes : la trajectoire des taux dépend non seulement des données, mais aussi de « qui aura le dernier mot à l’avenir ».
Quel est le plus grand risque de ce genre de trading ? C’est qu’une fois les attentes poussées à l’extrême, une simple déclaration officielle suffit à tout remettre en cause.
Conclusion ? Si la Banque du Japon relève effectivement ses taux en décembre, ce serait plutôt une « revalorisation discutée depuis longtemps », et il n’y aurait pas forcément de crise de liquidité comme l’an dernier.
Le vrai danger, c’est que lorsque tout le monde intègre un « scénario inévitable » dans ses positions, au moindre changement de ton de la banque centrale, la volatilité explose d’elle-même sous l’effet du levier.
Quant aux rumeurs sur la « démission de Powell » ? À traiter comme du bruit de fond — ne laissez pas le bruit guider vos positions.