Une déclaration assez explosive vient de Belgique.

Leur Premier ministre a été très clair : les avoirs russes gelés ? Il faudra bien les rendre un jour. Difficile de faire plus direct.

Où est-ce que ça devient intéressant ? Ce politicien a pris la Seconde Guerre mondiale en exemple — à l’époque, l’argent allemand avait seulement été gelé, personne n’a osé vraiment le confisquer. Sa logique est simple : s’attaquer à l’argent des banques centrales étrangères et des fonds souverains, ça ne s’est jamais fait dans l’histoire, on va vraiment ouvrir cette boîte de Pandore aujourd’hui ?

Mais le plus dur est dans la suite.

Il a posé la question que tout le monde pense tout bas sans oser la formuler : qui croit vraiment que la Russie va perdre ? « C’est une illusion », a-t-il déclaré. Il a ajouté une remarque encore plus concrète — si un pays doté de l’arme nucléaire sombre dans le chaos, qui en paiera le prix ?

Il est clair que Bruxelles a reçu des « avertissements ». Le message de Moscou est limpide : si vous touchez à nos avoirs, préparez-vous à des conséquences « permanentes ». Le Premier ministre a mis les points sur les i : « Permanent », ce n’est pas un mot à prendre à la légère.

Au fond, cette affaire pose une question plus vaste — quand la géopolitique percute les règles financières, qui a le dernier mot ? La frontière entre gel et confiscation est en train d’être poussée, certains commencent à faire leurs calculs.

Les règles du jeu concernant les actifs souverains sont en train d’être redéfinies. Mais cette fois, même ceux qui les écrivent commencent à s’inquiéter.