Il s'est passé quelque chose d'assez intéressant récemment en Argentine. Trois associations bancaires ont uni leurs forces pour soumettre une proposition aux autorités de régulation, avec une revendication centrale : continuer à permettre aux banques de monopoliser les canaux de distribution des salaires et des pensions.
Derrière cette affaire se cache en réalité une lutte entre la finance traditionnelle et les entreprises fintech. Ces dernières années, le secteur des technologies financières en Amérique latine s'est développé à une vitesse impressionnante, avec toutes sortes de portefeuilles numériques et de plateformes de paiement qui commencent à grignoter les parts de marché des banques. La distribution des salaires et des pensions, qui semble être une activité traditionnelle, est en fait le point clé permettant aux banques de fidéliser leurs clients et de capter des fonds. Si ce bastion venait à être conquis par les fintechs, les dépôts, la gestion de patrimoine et les prêts suivraient probablement le même chemin.
Il n'est donc pas surprenant que les associations bancaires passent à l'offensive. Leur logique est sans doute la suivante : ces infrastructures financières essentielles devraient être contrôlées par des institutions traditionnelles, agréées, réglementées et disposant de capitaux suffisants, plutôt que par ces entreprises internet en pleine expansion "sauvage". Officiellement, il s'agit de garantir la stabilité financière, mais en réalité, il s'agit surtout de protéger leurs intérêts acquis.
Mais d'un autre point de vue, l'entrée des fintechs dans ce secteur permet effectivement de réduire les coûts, d'améliorer l'efficacité et représente une opportunité pour ceux qui n'ont pas de compte bancaire. L'issue de cette bataille dépendra finalement de la position que prendra le régulateur.
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LeverageAddict
· Il y a 17h
Les banques, c’est toujours la même vieille combine. Ce qu’elles craignent vraiment, ce n’est pas le monopole, mais la révolution.
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Le fintech peut-il vraiment gérer tout ça ? J’ai l’impression qu’en Argentine, il y a pas mal de joueurs dans la crypto.
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Au fond, ce sont juste les intérêts établis qui crient, la vraie question c’est de quel côté se place la régulation. Moi, je parie sur le fintech.
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La gestion des salaires, c’est vraiment le nerf de la guerre. Si tu prends ça, tu tiens l’utilisateur. Si les banques ne sont pas assez agressives, elles finiront par se faire éliminer tôt ou tard.
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Cette vague de fintech en Amérique latine, c’est une opportunité en or : il y a tellement de gens sans compte bancaire, c’est ça le véritable océan bleu.
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La finance traditionnelle veut encore défendre sa position ? Haha, l’époque a changé, mon ami. La décentralisation, c’est le futur.
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Voilà pourquoi, franchement, le Web3 aurait déjà dû remplacer les banques pour les paiements. Pourquoi attendre jusqu’à maintenant ?
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SigmaBrain
· Il y a 17h
Les banques recommencent leur jeu de monopole, c’est risible.
La finance traditionnelle est écrasée par les fintechs, ça c’est une vraie révolution.
Cette vague en Amérique latine annonce vraiment un retournement, ils osent même toucher aux portefeuilles des autres.
Les régulateurs, ne suivez pas les banques, si vous vous mettez à dos les petits investisseurs, ça va mal finir pour vous.
Le peuple argentin doit se réveiller, vous ne voyez donc pas qui agit réellement pour votre bien ?
N’est-ce pas une copie conforme de la répression subie par le monde crypto ? L’histoire se répète toujours.
Ce n’est qu’avec l’essor des fintechs qu’on aura une véritable liberté financière, soyons clairs.
Cette mentalité archaïque des banques devrait être jetée à la poubelle depuis longtemps.
Entre efficacité et liberté, le peuple fera son choix.
Tous les groupes d’intérêts finissent par mourir à cause de l’innovation.
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TerraNeverForget
· Il y a 18h
J'en ai marre d'entendre toujours les mêmes discours de la part des banques : "stabilité financière" ? Ils ont juste peur d'être disruptés.
La fintech offre vraiment des opportunités aux personnes non bancarisées, c'est clairement un atout.
Pour ce qui est de l'Argentine, je parie que les régulateurs vont finir par céder, la finance traditionnelle trouve toujours une issue.
Le problème du monopole, la crypto est justement en train de le résoudre depuis un moment.
C'est sans doute le dernier sursaut du Web2, il sera renversé tôt ou tard.
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BearMarketSurvivor
· Il y a 18h
Les banques jouent vraiment un jeu incroyable : elles monopolisent les canaux, verrouillent les utilisateurs... En clair, elles ont juste peur d’être disruptées.
Les fintech doivent vraiment redoubler d’efforts, il faut montrer à ces vieux dinosaures de quoi on est capables.
En Amérique latine, ça bouge vite ; quand est-ce qu’on pourra, nous aussi, dépasser ce plafond de verre des banques ?
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FortuneTeller42
· Il y a 18h
J’en ai vraiment marre de ces combines bancaires, ils monopolisent tout en prétendant que c’est pour la sécurité et la stabilité... Réveillez-vous un peu !
Le peuple argentin a enfin une chance d’échapper à l’exploitation des banques, je soutiens à 100% l’arrivée des fintech pour bouleverser le jeu.
C’est encore un affrontement entre les vieux gardiens et les nouveaux venus, et si l’on regarde l’histoire, les fintech finiront forcément par gagner.
Au fond, ils ont juste peur de perdre leur pouvoir de fixation des prix, toute cette histoire de sécurité financière n’est qu’un prétexte.
J’ai vu cette logique tellement de fois sur d’autres marchés, au final les gagnants sont toujours ceux qui offrent la meilleure expérience utilisateur.
Les banques d’Amérique latine veulent encore rester coincées il y a 20 ans, mais les temps ont changé les gars.
La vraie menace des fintech, ce n’est pas de prendre la gestion des salaires, c’est la perte finale des dépôts et des produits d’épargne.
Si la régulation était vraiment équitable, aucune partie ne devrait avoir le monopole sur les infrastructures de base.
Bref, encore une vieille pièce de théâtre, la fin est déjà écrite.
Il s'est passé quelque chose d'assez intéressant récemment en Argentine. Trois associations bancaires ont uni leurs forces pour soumettre une proposition aux autorités de régulation, avec une revendication centrale : continuer à permettre aux banques de monopoliser les canaux de distribution des salaires et des pensions.
Derrière cette affaire se cache en réalité une lutte entre la finance traditionnelle et les entreprises fintech. Ces dernières années, le secteur des technologies financières en Amérique latine s'est développé à une vitesse impressionnante, avec toutes sortes de portefeuilles numériques et de plateformes de paiement qui commencent à grignoter les parts de marché des banques. La distribution des salaires et des pensions, qui semble être une activité traditionnelle, est en fait le point clé permettant aux banques de fidéliser leurs clients et de capter des fonds. Si ce bastion venait à être conquis par les fintechs, les dépôts, la gestion de patrimoine et les prêts suivraient probablement le même chemin.
Il n'est donc pas surprenant que les associations bancaires passent à l'offensive. Leur logique est sans doute la suivante : ces infrastructures financières essentielles devraient être contrôlées par des institutions traditionnelles, agréées, réglementées et disposant de capitaux suffisants, plutôt que par ces entreprises internet en pleine expansion "sauvage". Officiellement, il s'agit de garantir la stabilité financière, mais en réalité, il s'agit surtout de protéger leurs intérêts acquis.
Mais d'un autre point de vue, l'entrée des fintechs dans ce secteur permet effectivement de réduire les coûts, d'améliorer l'efficacité et représente une opportunité pour ceux qui n'ont pas de compte bancaire. L'issue de cette bataille dépendra finalement de la position que prendra le régulateur.