La bataille architecturale entre les solutions d'identité décentralisée et les systèmes d'intégration traditionnels cloisonnés de la fintech s'intensifie. Qu'est-ce qui rend cette transition fascinante ? Les plateformes fintech héritées enferment les données des utilisateurs dans des silos isolés : chaque nouveau service implique un nouveau processus KYC, un autre téléchargement de documents, une nouvelle période d'attente. Pendant ce temps, les protocoles émergents d'identité décentralisée renversent complètement ce modèle. En créant des couches d'identité portables et contrôlées par l'utilisateur, ces systèmes permettent aux personnes de se faire vérifier une seule fois et de naviguer sans effort entre plusieurs plateformes. Les implications vont bien au-delà de la simple commodité : il s'agit de changements fondamentaux dans la propriété des données, le contrôle de la vie privée et les standards d'interopérabilité. Pour l'infrastructure fintech, cela représente une révolution architecturale potentielle qui pourrait redéfinir la façon dont les services financiers numériques gèrent la vérification des utilisateurs à grande échelle.