L'audience de la semaine prochaine s'annonce intense. Un haut responsable de la régulation financière devra répondre à des questions difficiles sur la répartition des responsabilités concernant l'indemnisation des victimes prises dans des affaires d'escroquerie et de mauvaise gestion d'actifs. Le débat porte sur la question de savoir qui doit payer lorsque les investisseurs particuliers perdent de l'argent à cause de pratiques douteuses. La situation est complexe : les régulateurs souhaitent répartir la charge entre plusieurs parties, mais les parties prenantes s'y opposent fermement. Ces dispositifs d'indemnisation entraînent systématiquement des accusations mutuelles entre les plateformes, les conseillers et les organismes de surveillance. Quelle que soit la décision prise, elle pourrait faire jurisprudence pour la gestion de cas similaires à l'avenir.