Les régulateurs abaissent le coefficient de risque des investissements en actions pour les compagnies d'assurance, promettant de libérer des centaines de milliards de fonds sur le marché ? Attendez un peu, il faut creuser cette histoire.

Actuellement, les principaux moteurs du marché ne sont plus du tout les poids lourds traditionnels comme le CSI 300. Même si les assureurs bénéficient réellement d’un assouplissement, quelle part de leur portefeuille ira vraiment vers les actions ? Par ailleurs, le volume d’échanges quotidien sur les actions A oscille déjà régulièrement entre 1 500 et 2 000 milliards — alors l’arrivée subite de quelques centaines de milliards, ça impressionne à l’oreille, mais en réalité, c’est une goutte d’eau dans l’océan.

Plus important encore, cette information circulait déjà dans les cercles concernés hier après-midi, avant d’être officialisée après la clôture. Ce genre de scénario, on connaît : le script pour une ouverture en hausse suivie d’un repli lundi est déjà écrit.

Le problème du marché, ce n’est pas le manque de liquidités, mais l’absence de direction. Les mesures politiques favorables comptent, bien sûr, mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’elles inversent la tendance — au mieux, elles offrent juste un nouveau prétexte aux capitaux déjà présents.