La devise canadienne vient d’enregistrer son plus fort rebond depuis des mois — en fait, sa plus forte progression en une seule journée depuis la fin du printemps. Qu’est-ce qui a déclenché ce mouvement ? Des chiffres de l’emploi que personne n’avait anticipés. Le rapport sur l’emploi a largement dépassé les prévisions, inversant le sentiment du marché du jour au lendemain. Les traders obligataires ont réagi rapidement : les rendements de la dette publique canadienne ont bondi alors que les investisseurs ont soudainement anticipé d’éventuelles hausses de taux de la banque centrale l’an prochain. Les marchés misent désormais sur un revirement de la BoC, qui pourrait abandonner sa position accommodante. Solides données sur l’emploi = craintes d’inflation = attentes de hausse des taux. Une réaction macroéconomique classique.