Vous vous souvenez de l’époque où l’on pouvait repérer un contenu généré par l’IA à des kilomètres ? Cette époque touche à sa fin.

Auparavant, on se fiait à des indices simples : tournures maladroites, répétitions, ce sentiment d’étrangeté typique. Ça fonctionnait bien un temps. Aujourd’hui ? Beaucoup moins. Les bots sont montés en puissance. Ils imitent les styles d’écriture humains avec une précision inquiétante. Vos anciennes astuces de détection ? Pratiquement inutiles à ce stade.

Voilà le problème : à mesure que ces systèmes deviennent plus intelligents, nous restons à la traîne. Le vrai défi n’est plus seulement de repérer les faux—il s’agit de construire de nouveaux systèmes de vérification qui coûtent réellement quelque chose à contourner. Pensez à la preuve de travail, mais pour l’authenticité. Signatures numériques. Vérification basée sur la blockchain. Peut-être même des solutions d’identité décentralisées.

La course à l’armement est lancée. Et les méthodes de détection bon marché ne suffiront plus. Nous avons besoin de signaux coûteux à falsifier—économiquement, computationnellement, ou les deux. Sinon, nous nageons dans un océan de contenus synthétiques sans bouée de sauvetage.