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Qu'est-ce qui a vraiment changé avec la mise à jour Fusaka d'Ethereum ?

Ethereum a terminé la mise à jour Fusaka, un hard fork conçu pour préparer le réseau à une utilisation à plus grande échelle et à moindre coût. Même si cela peut sembler technique sur le papier, le changement

Pour tous ceux qui détiennent de l’ETH, cette mise à niveau pose les bases de frais réduits, d’une meilleure efficacité du réseau et d’un écosystème plus résilient à long terme.

Un réseau élargi pour un fonctionnement plus fluide

Le plus grand changement concerne la manière dont Ethereum gère les données.

Chaque transaction, mint d’un NFT, swap DeFi ou transaction groupée de Layer-2 nécessite de l’espace de bloc, et jusqu’à présent, cet espace était limité. Fusaka élargit la capacité d’Ethereum, permettant aux blocs de transporter plus d’informations simultanément.

Bien que cela ne rende pas instantanément la chaîne plus rapide, cela réduit la pression créée lorsque la demande augmente lors de la volatilité du marché ou des lancements de tokens populaires.

En résumé, Ethereum peut absorber plus d’activité sans difficulté.

Des rollups moins chers grâce à une capacité de blob étendue

Une grande partie du trafic Ethereum actuel provient des rollups. Ces réseaux agrègent des milliers de transactions utilisateurs et les placent sur Ethereum sous forme de données compressées appelées « blobs ».

Avant Fusaka, l’espace dédié aux blobs était limité. Lorsque la demande augmentait, les frais augmentaient. Fusaka introduit un système flexible permettant d’étendre l’espace d’envoi des blobs et d’ajuster la capacité à la hausse ou à la baisse sans nécessiter une mise à niveau complète.

À mesure que les rollups évoluent dans cet espace élargi, les utilisateurs bénéficieront de coûts de transaction réduits et d’un fonctionnement plus fluide des applications.

Une autre amélioration majeure concerne la manière dont les nœuds Ethereum valident les données. Auparavant, les nœuds devaient télécharger de gros volumes de données de blocs pour vérifier qu’il ne manquait rien ou qu’aucune donnée n’était confidentielle.

Fusaka introduit un système appelé PeerDAS, qui vérifie de petits fragments de données aléatoires au lieu de l’ensemble du contenu.

C’est comme auditer un entrepôt en contrôlant seulement quelques cartons au hasard au lieu de tous les vérifier un par un.

Cela réduit les besoins en bande passante et en stockage pour les validateurs et les opérateurs de nœuds, rendant l’infrastructure plus facile et moins coûteuse à exploiter.

Un plus grand nombre de validateurs renforce la décentralisation, ce qui augmente in fine la sécurité et la résilience d’Ethereum.

Capacité de bloc supérieure : un débit accru

En plus de l’augmentation de capacité, Fusaka augmente également la limite de gaz par bloc. Un plafond plus élevé signifie que davantage de transactions et d’appels de contrats intelligents peuvent être inclus dans chaque bloc sans délai.

Même si cela n’augmente pas la vitesse des blocs, cela augmente le débit. L’activité DeFi, les enchères NFT et les transactions à haute fréquence trouveront plus de place lors des périodes de pointe.

Meilleur support des portefeuilles et futures améliorations UX

Fusaka ajoute également des améliorations à la cryptographie et à la machine virtuelle d’Ethereum. La mise à jour ajoute la prise en charge des signatures P-256, utilisées dans les systèmes d’authentification modernes, y compris les smartphones et les dispositifs biométriques permettant la connexion sans mot de passe.

Cela prépare la voie à des portefeuilles futurs plus conviviaux, à l’image d’Apple Pay ou de Google Passkeys. À terme, cela pourrait simplifier l’accès à Ethereum pour le grand public.

Ce que Fusaka signifie pour les détenteurs d’ETH

L’impact pour les détenteurs d’ETH est lent mais significatif. Les frais sur les réseaux Layer-2 devraient diminuer à mesure que la capacité de données augmente. La congestion du réseau devrait devenir moins fréquente. Un plus grand nombre de validateurs pourra participer grâce à des exigences matérielles réduites.

Surtout, Ethereum peut désormais croître sans sacrifier la sécurité ni la décentralisation. À mesure que l’adoption augmente, le volume de règlement augmente — et le rôle d’ETH en tant qu’actif sous-jacent, garant de la sécurité et du règlement, aussi.

Fusaka ne réécrit pas l’économie d’Ethereum et ne rend pas soudainement l’ETH déflationniste, mais il renforce les fondations sur lesquelles repose la demande future. Des frais de rollup moins chers encouragent l’utilisation.

Une couche de base plus scalable attire les développeurs. Un environnement de nœuds plus accessible invite à la participation. Ce sont des améliorations structurelles qui changent peu au quotidien mais transforment le réseau sur la durée.

Ethereum a élargi l’autoroute, amélioré le système de péage et facilité l’arrivée de nouveaux conducteurs. C’est là le véritable sens de Fusaka — un changement discret mais porteur de conséquences à long terme.

À mesure que les réseaux Layer-2 se développent et que les applications se multiplient, les impacts devraient passer des discussions techniques à l’expérience utilisateur, au coût des transactions et, finalement, à la valeur de l’ETH.