La Blockchain Week de Dubaï bat toujours son plein. Sur scène, l’analyste macro Raoul Pal a lâché une phrase très encourageante : en 2026, il y aura un « super cycle de liquidité ». Selon lui, la baisse actuelle n’est qu’une pause dans le bull run, la vraie vague haussière n’a pas encore commencé.

Ça fait rêver, non ? Mais dehors, l’ambiance sur les marchés est bien moins optimiste.

Commençons par le débat qui vient de s’achever. CZ et le maximaliste de l’or Peter Schiff se sont affrontés : l’un dit que la valeur du Bitcoin vient du consensus de centaines de millions d’utilisateurs à travers le monde, l’autre campe sur sa position que l’or est la seule vraie monnaie dure. Fait intéressant, après la dispute, ils ont même parlé de collaborer — peut-être une forme de tacite entente entre anciennes et nouvelles puissances.

Jetons un œil aux chiffres. ETH est coincé dans une zone dense de liquidations de plus de 1,3 milliard de dollars, avec les bulls et les bears entassés ensemble ; au moindre mouvement, une cascade de liquidations pourrait s’enclencher. Si tu oses encore rajouter du levier maintenant, il faut avoir le cœur bien accroché. Pal l’a déjà rappelé : il ne faut pas jouer trop agressif.

Et il y a eu d’autres incidents récemment — le site officiel du MEME coin PEPE a été hacké. Certes, les MEME coins sont déjà des actifs à haut risque, mais cet événement a jeté un froid sur le marché. Encore plus surprenant, certains ont remarqué que les VC commencent à évaluer les crypto-actifs selon des indicateurs de la finance traditionnelle comme le « price-to-sales ratio ». Quand la rationalité prend autant le dessus, c’est souvent signe que le sentiment est au plus bas.

La situation est donc très fragmentée :

Sur le devant de la scène, les grands noms dessinent de vastes plans de liquidité ;
Dans l’industrie, les partisans des anciens et nouveaux actifs débattent encore des fondamentaux ;
Sur les marchés, l’effet de levier élevé, les failles de sécurité et un pessimisme extrême se mêlent.

Dans l’histoire, les vrais grands cycles n’ont jamais démarré tranquillement sous les acclamations. Ils prennent forme lentement, au milieu du chaos, des divisions et de multiples tests.

Et toi, tu en penses quoi ? On est selon Pal dans un « retracement de mi-bull run », ou c’est une phase encore plus complexe ? Viens partager ton avis en commentaire.